Au pays des
/De Sylvain Levey.
/Mise en scène/Laurent Maindon/Théâtre du Rictus.
/AvecLudivine Anberrée, Ghyslain Del Pino, Christophe Gravouil, Laurence Huby, Yann Josso, Nicolas Sansier.
/Lumières /Jean-Marc Pinault.
/Vidéo/David Beautru, Dorothée Lorang.
/Musique/Guillaume Bariou.
/Costumes/Anne-Emmanuelle Pradier.
/Historique/
Afin de rendre compte de la dimension d’apparition et disparition des faits divers dont parle le texte (est-ce bien réel, l’ai-je oublié ou l’ai-je rêvé…), afin de basculer d’une situation { l’autre sans changement de décor, afin d’articuler les histoires entre elles, le recours { l’image est ici le fil conducteur { la fois sur le plan narratif et sur le plan décoratif. Il ne s’agit en aucun cas de proposer une causalité de faits mais une image vivante type documentaire, montrant de la vie et des personnages, l’imaginaire du spectateur faisant des liens qui lui seront personnels pendant et après le spectacle. Ainsi également des lieux simultanés peuvent interférer, celui sur scène et celui projeté. La scène est presque vide, pendrillonnée { l’italienne côté cour et côté jardin. Au lointain un rideau de fond de scène tendu. L’utilisation de la vidéo projetée sur ce rideau va constituer l’élément principal du décor. A savoir les images auront deux fonctions : l’une dramaturgique en créant du sens que ni le texte original, ni le jeu sur scène ne peuvent signifier et d’autre part scénographique car elles situeront les scènes dans des endroits précis, comme une toile peinte animée.
/La pièce/
/L’auteur/
Né en 1973 à Maisons-Laffitte, Sylvain Levey est auteur et acteur. Depuis 2004 (année où paraissent Ouasmok ?, aux éditions Théâtrales, et Par les temps qui courent, chez Lansman Éditeur), il a écrit près de trente textes de théâtre très remarqués, aussi bien pour les enfants ou les adolescents qu’à destination d’un public adulte. La plupart ont été publiés aux éditions Théâtrales et créés notamment par Marie Bout, Anne Contensou, Anne Courel, Delphine Crubézy, Pascale Daniel-Lacombe, Éric Devanthéry, Guillaume Doucet, Christian Duchange, Thierry Escarmant, Émilie Le Roux, Olivier Letellier, Laurent Maindon, Anne-Sophie Pauchet, Matthieu Roy ou Cyril Teste. Des lieux comme le Centquatre, le Centre dramatique national de Rouen, la Comédie-Française, le festival Contre Courant (Avignon), le grand R, le grand T, la Ménagerie de Verre, Montévidéo, la Schaubühne (Berlin), le Théâtre Am Stram Gram (Genève), le Théâtre de la Cité internationale, le Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine, le Théâtre national de Bretagne, le Théâtre national de Chaillot, le Théâtre national de Serbie, le Théâtre de la Tête noire (Saran) et Très Tôt Théâtre (Quimper) ont accueilli des productions de ses textes.
Il travaille souvent en résidence et répond à des commandes d’écriture, à l’occasion desquelles il aime s’impliquer auprès des structures et de leur public, en France et à l’étranger.
Son premier texte, Ouasmok ?, a reçu le Prix de la pièce de théâtre contemporain pour le jeune public (Bibliothèque de théâtre Armand-Gatti et Inspection académique du Var) 2005. Sylvain Levey a été lauréat des Journées de Lyon des Auteurs de Théâtre 2003 et de Nîmes Culture 2004 pour Ô ciel la procréation est plus aisée que l’éducation. Il a reçu en 2011 le Prix de littérature dramatique des collégiens Collidram pour Cent culottes et sans papiers et, en 2015, le Prix de la Belle Saison pour l’ensemble de son œuvre jeune public remis par le Centre national du théâtre. Il a été finaliste du Grand Prix de littérature dramatique en 2005 avec Ouasmok ? et en 2008 avec Pour rire pour passer le temps, et du Grand Prix de littérature dramatique jeunesse en 2018 avec Michelle doit-on t’en vouloir d’avoir fait un selfie à Auschwitz ? également sélectionné pour plusieurs autres prix et réédité en collection « Folio+Collège » en 2019.
Alice pour le moment est traduit en allemand ; Ouasmok ? en anglais et en allemand ; Pour rire pour passer le temps en anglais, en catalan, en serbe, en tchèque et en hongrois.
Son théâtre de l’engagement et de l’envol convoque la sensibilité et l’intelligence du lecteur.