Rhapsodies

Rhapsodies

Rhapsodies

/De Sylvain Levey
/Mise en scène de Laurent Maindon/Théâtre du Rictus.
/Avec Ludivine Anberrée, Ghyslain Del Pino, Christophe Gravouil, Laurence Huby, Yann Josso, Nicolas Sansier.
/Lumières/Jean-Marc Pinault.
/Vidéo /David Beautru, Dorothée Lorang.
/Régie vidéo/Marc Tsypkine.
/Musique/Guillaume Bariou.
/Costumes/Anne-Emmanuelle Pradier.

/Historique/

« Rhapsodies » est le troisième volet de la trilogie « Asphalt jungle » d’après un texte de Sylvain LEVEY mis en scène par Laurent Maindon.
Dés les premiers tableaux on est saisi par la cruauté avec laquelle les candidats d’un « jeu » télévisé vont être enfermés dans une machinerie dont ils ne peuvent s’extraire. Tout est dévoilé sur le mode opératoire d’une production d’un show de télé réalité. Chaque soir, le petit écran nous révèle le résultat d’un processus de transformation auquel sont soumis d’honorables candidats en quête de lumière. Le protocole est sans pitié pour les candides candidats qui se voient progressivement mis à nu pour subir au propre et au figuré une métamorphose dont le seul but est la conquête de l’audimat.
Le texte et les scènes s’enchainent à un rythme métronomique. Les séquences sont chirurgicales. Les candidats sélectionnés pour ce show de pacotille vont être conduits dans le tunnel de leur transformation. Leurs phantasmes vont être auscultés et reproduits dans la machinerie télévisuelle.
Rarement pièce de théâtre nous a restitué avec autant de vérité, les mécanismes destructeurs de la nature humaine. La magie du théâtre opère grâce à une mise en scène savoureuse qui prend le public comme témoin complice de cette machinerie. Le texte est sans concession. Il dit et montre les choses telles qu’elles se déroulent. L’analyse est laissée à l’appréciation du spectateur sans qu’aucun ne puisse demeurer indifférent à cette manipulation. Les rires et sourires des spectateurs saluent le jeu cadencé des comédiens. Le sourire du public se nuance de jaune quand il prend conscience des jeux et manipulation dont il est lui-même victime et qu’il feint d’ignorer quand il redevient téléspectateur. La direction et l’évolution des acteurs sont tenues dans le huis clos du plateau de théâtre. La mise en scène révèle un concentré de mauvaise foi, de médiocrité et de jeu tels que les arènes télévisuelles savent en produire. 

Source:Théâtre du Rictus.

/La pièce/

Rhapsodies raconte les étapes de fabrication d’un reportage de téléréalité, Secret’s double. La pièce se subdivise en quatre parties. La première partie est l’organisation d’un casting qui a pour but de sélectionner deux candidats, un homme et une femme. On prend l’action encours et suit une quinzaine de candidats.
Dans la deuxième partie, un temps s’est écoulé, on assiste à la réunion de production une fois les candidats sélectionnés. On va suivre plus particulièrement la séance de relooking et de formatage de la candidate.
La troisième partie, plus courte, montre les préparatifs d’avant tournage (répétitions, petits moyens de la boîte de production…)
Enfin la quatrième partie est le résultat définitif, prêt à consommer, du reportage de téléréalité qui raconte une histoire de couple aux prises avec le désir d’enfant.

/L’auteur/

Né en 1973 à Maisons-Laffitte (Yvelines), il est comédien et auteur. En tant qu’auteur, il travaille souvent en résidence et répond à des commandes d’écriture, dans lesquelles il aime s’engager avec les structures en place, mais aussi en direction du public de celles-ci. Il est lauréat des Journées de Lyon des Auteurs de Théâtre 2003 et de Nîmes Culture 2004 pour Ô ciel la procréation est plus aisée que l’éducation.
Il a écrit une vingtaine de textes, dont plusieurs pour la jeunesse, dont la grande majorité est publiée aux éditions Théâtrales.
Le Rictus travaille en collaboration avec Sylvain Levey depuis 2007 et a monté quatre pièces de Sylvain Levey : Juliette, suite et fin trop précoce, Pour rire pour passer le temps, Au pays des… et Rhapsodies. Ces quatre pièces composent trois spectacles qui seront réunis en trilogie intégrale la saison prochaine.

Source:Théâtre du Rictus.

On ne paie pas, on ne paie pas

On ne paie pas, on ne paie pas

On ne paie pas, on ne paie pas

/De Dario Fo.
/Mise en scène/Christophe Rouxel.
/Avec Didier Royant, Delphine Lamant, Didier Morillon, Ludivine Anberrée et Frederic Louineau.
/Maquillage/Sylvie Aubry.
/Scénographie/Silvio Crescoli
/Collaboration artistique/Luigi De Angelis
/Création costumes /Caroline Leray
/Création lumières /Christophe Olivier
/Création son/Benjamin Rouxel
/Régie générale /Paul Seiller
.

/Historique/

« On ne paie pas ! On ne paie pas ! » de Dario Fo nous intéresse parce que l’humeur de la comédie est associée ici à une réflexion politique pour former une farce militante jubilatoire. On trouve dans cette proposition de Dario Fo une formidable virtuosité à conduire les personnages dans une course haletante, à la fois absurde et sincère, vers une révolte manifeste d’ouvrières au milieu des années 70 en Italie. Presque un demi-siècle plus tard, le texte retrouve une jeunesse et une efficacité joyeuses. Ici des femmes et des hommes finissent par réaliser des actes identiques et pacifiques pour se venger de trop d’injustices à leur égard, avec des principes bien différents mais qui finissent donc par se rejoindre dans les actes.
« On ne paie pas ! On ne paie pas ! » C’est cette voix de femme qui crie à son homme : « La classe ouvrière, qui c’est ? C’est nous… Nous et notre rage, notre misère et notre désespoir… comme tous ceux qu’on est en train d’expulser. Regarde les… pire que des déportés… Tu ne veux rien savoir, tu te bouches les yeux. Tu n’es même plus un communiste… tu es un clérical de gauche… un couillon. » Et son homme de lui répondre : « Non je ne suis pas un couillon… Moi aussi, je me fous en rage, et ce n’est pas contre toi, c’est contre moi… contre mon impuissance. »
Les moments de crises sont tellement récurrents qu’on finirait par s’y habituer. Alors pour ne pas se laisser prendre à trop de désabusement, entrons avec Dario Fo en crises de rires et d’engagement furieux et joyeux.
C’est dans cet état d’esprit que j’aborde le travail de « On ne paie pas ! On ne paie pas ! »

/La pièce/

On ne paie pas ! On ne paie pas !

C’est le slogan lancé en choeur par un millier de femmes ulcérées par la montée des prix dans un supermarché de la banlieue de Milan.
Antonia repart chez elle surchargée de grands pochons de courses. Elle rencontre Margherita, sa voisine, qui lui donne un coup de main et elle lui raconte par le menu la révolte puis la mise à sac du supermarché. Mais que faire de ces marchandises « volées » ? Le mari d’Antonia, Giovanni, syndicaliste pur, dur, et légaliste ne supporterait aucun compromis.
Antonia décide de mentir, purement et simplement. Mais la situation s’accélère. L’état a réagi très vite à cette atteinte grave à la propriété et au commerce. La police, puis la gendarmerie, par vagues successives, ratissent le quartier, procèdent à une fouille méticuleuse des appartements.
Antonia, dépassée par les évènements, s’emberlificote dans des mensonges de plus en plus farfelus. Elle cache une partie des marchandises sous le manteau de sa voisine. La voilà enceinte ! Giovanni, qui revient du boulot, est surpris. Il s’interroge. Ce quiproquo va déchaîner une avalanche d’évènements invraisemblables dont le grotesque va révéler avec une efficacité redoutable les dysfonctionnements d’une société en crise où les rapports d’oppression, de spéculation et de profit ont acculé les classes modestes à l’indignité.
Et Giovanni peut répondre à ceux qui disent :
« On n’avait pas raison, nous autres, les gens de gauche ? Voyez !
Le capitalisme s’effondre ! »
« … oui, le capitalisme s’écroule… mais il s’écroule sur nous. »

/L’auteur/

Depuis 1979, Christophe Rouxel mène une carrière professionnelle consacrée au théâtre : acteur, formateur, metteur en scène et directeur de compagnie. Attaché à une éthique de théâtre exigeant et populaire, il n’a cessé d’explorer des modes singuliers de représentation pour favoriser la rencontre avec de nouveaux publics.

De 1982 à 1990, à Rieux (56), son village natal, il dirige un projet de création théâtrale en milieu rural. Il signera trois mise en scène présentées durant sept ans devant 70 000 spectateurs. En 1986, il réalise Port-Nazaire, naissance d’une ville industrielle, Saint-Nazaire, où il a fondé et installé le Théâtre Icare en 1984.

Depuis 1990, il s’attache essentiellement à la direction artistique de cette compagnie, conventionnée depuis 1995, qui a à son actif plus de trente créations : Koltès, Weiss, O’Neil, Bourdon, Chevalier, Valentin, Beckett, Bihan, Wenzel, Simon, Zariab, Shakespeare, Cannet, Büchner, Duras, Morrison, Odensten, Claudel, De Angelis, Vauthier, Karge… Depuis plusieurs années, il a constitué une équipe d’acteurs et de formateurs, qui intervient dans de nombreux espaces d’éducation et au sein même du Théâtre Icare.

Il a encadré de nombreux stages à l’international – Chili, Portugal (avec l’aide de l’AFAA et de l’Alliance Française), et en France dans les conservatoires de Bordeaux, Angers et La Roche-sur-Yon -, et participé à un stage de mise en scène avec Peter Brook (1993). Il est également sollicité pour des lectures, comme récitant avec diverses formations musicales et comme comédien.

Entre 1995 et 2001, il est élu membre du Conseil Economique et Social de la Région des Pays de la Loire. Il fait aujourd’hui partie du Comité Théâtre-Conseil du Conseil Général de Loire-Atlantique, du Comité pour la dramaturgie de la MEET (Maison des Ecrivains Etrangers et des Traducteurs de Saint-Nazaire) et du Grand T (Scène conventionnée de Loire-Atlantique). Il est également membre du jury du Prix de l’écriture théâtrale de Guérande. Andorra est la trente-deuxième mise en scène de Christophe Rouxel avec le Théâtre Icare.

Au pays des

Au pays des

Au pays des

/De Sylvain Levey.
/Mise en scène/Laurent Maindon/Théâtre du Rictus.
/AvecLudivine Anberrée, Ghyslain Del Pino, Christophe Gravouil, Laurence Huby, Yann Josso, Nicolas Sansier.
/Lumières /Jean-Marc Pinault.
/Vidéo/David Beautru, Dorothée Lorang.
/Musique/Guillaume Bariou.
/Costumes/Anne-Emmanuelle Pradier.

/Historique/

Afin de rendre compte de la dimension d’apparition et disparition des faits divers dont parle le texte (est-ce bien réel, l’ai-je oublié ou l’ai-je rêvé…), afin de basculer d’une situation { l’autre sans changement de décor, afin d’articuler les histoires entre elles, le recours { l’image est ici le fil conducteur { la fois sur le plan narratif et sur le plan décoratif. Il ne s’agit en aucun cas de proposer une causalité de faits mais une image vivante type documentaire, montrant de la vie et des personnages, l’imaginaire du spectateur faisant des liens qui lui seront personnels pendant et après le spectacle. Ainsi également des lieux simultanés peuvent interférer, celui sur scène et celui projeté. La scène est presque vide, pendrillonnée { l’italienne côté cour et côté jardin. Au lointain un rideau de fond de scène tendu. L’utilisation de la vidéo projetée sur ce rideau va constituer l’élément principal du décor. A savoir les images auront deux fonctions : l’une dramaturgique en créant du sens que ni le texte original, ni le jeu sur scène ne peuvent signifier et d’autre part scénographique car elles situeront les scènes dans des endroits précis, comme une toile peinte animée.

/La pièce/

Asphalt Jungle (Saison 1) réunissait deux textes de Sylvain Levey { partir d’une initiative personnelle. La portée de cette juxtaposition, comme un début de zapping informel, s’est éclaircie pour moi au fur et { mesure du travail avec les comédiens et gr}ce aux retours du public. Il m’est alors apparu comme une évidence de poursuivre d’une part le compagnonnage artistique avec Sylvain et de continuer à interroger le monde qui nous entoure au travers du prisme des faits divers. Chaque fait divers, en effet, porte en lui un condensé de nos existences, il agit souvent comme un zoom de nos peurs, de nos obsessions, de nos extravagances inassouvies. Il porte en lui la tragédie et la comédie { l’état brut, comme un événement compressé qui contiendrait les potentialités de la condition humaine et qui en libérerait quelques-unes ici et là. Il est donc naturellement thé}tral. Il révèle les symptômes d’une époque. Or l’écriture de Sylvain Levey joue avec cette perception ; elle capte et restitue avec précision ce foisonnement. Il y a une aptitude très aiguisée chez cet auteur à saisir le détail et à voir dans ce détail en quoi il raconte son temps. Les dialogues sont producteurs d’action et ne sont pas des commentaires d’action. Ce qui rend une vitalité permanente { la scène. Et ce qui augure d’une grande confiance au jeu des comédiens. Au pays des (Asphalt Jungle, Saison 2) n’est pas la suite dramaturgiquement parlant de la Saison 1 mais la prolongation des chroniques urbaines entamées avec Asphalt Jungle. Parfois drôles, parfois tragiques, toujours humaines, trop humaines. Auquel viendra plus tard s’ajouter le troisième volet de la trilogie. Au pays des (Asphalt Jungle, Saison 2) se poursuit avec la même équipe de création.

/L’auteur/

Né en 1973 à Maisons-Laffitte, Sylvain Levey est auteur et acteur. Depuis 2004 (année où paraissent Ouasmok ?, aux éditions Théâtrales, et Par les temps qui courent, chez Lansman Éditeur), il a écrit près de trente textes de théâtre très remarqués, aussi bien pour les enfants ou les adolescents qu’à destination d’un public adulte. La plupart ont été publiés aux éditions Théâtrales et créés notamment par Marie Bout, Anne Contensou, Anne Courel, Delphine Crubézy, Pascale Daniel-Lacombe, Éric Devanthéry, Guillaume Doucet, Christian Duchange, Thierry Escarmant, Émilie Le Roux, Olivier Letellier, Laurent Maindon, Anne-Sophie Pauchet, Matthieu Roy ou Cyril Teste. Des lieux comme le Centquatre, le Centre dramatique national de Rouen, la Comédie-Française, le festival Contre Courant (Avignon), le grand R, le grand T, la Ménagerie de Verre, Montévidéo, la Schaubühne (Berlin), le Théâtre Am Stram Gram (Genève), le Théâtre de la Cité internationale, le Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine, le Théâtre national de Bretagne, le Théâtre national de Chaillot, le Théâtre national de Serbie, le Théâtre de la Tête noire (Saran) et Très Tôt Théâtre (Quimper) ont accueilli des productions de ses textes.
Il travaille souvent en résidence et répond à des commandes d’écriture, à l’occasion desquelles il aime s’impliquer auprès des structures et de leur public, en France et à l’étranger.
Son premier texte, Ouasmok ?, a reçu le Prix de la pièce de théâtre contemporain pour le jeune public (Bibliothèque de théâtre Armand-Gatti et Inspection académique du Var) 2005. Sylvain Levey a été lauréat des Journées de Lyon des Auteurs de Théâtre 2003 et de Nîmes Culture 2004 pour Ô ciel la procréation est plus aisée que l’éducation. Il a reçu en 2011 le Prix de littérature dramatique des collégiens Collidram pour Cent culottes et sans papiers et, en 2015, le Prix de la Belle Saison pour l’ensemble de son œuvre jeune public remis par le Centre national du théâtre. Il a été finaliste du Grand Prix de littérature dramatique en 2005 avec Ouasmok ? et en 2008 avec Pour rire pour passer le temps, et du Grand Prix de littérature dramatique jeunesse en 2018 avec Michelle doit-on t’en vouloir d’avoir fait un selfie à Auschwitz ? également sélectionné pour plusieurs autres prix et réédité en collection « Folio+Collège » en 2019.
Alice pour le moment est traduit en allemand ; Ouasmok ? en anglais et en allemand ; Pour rire pour passer le temps en anglais, en catalan, en serbe, en tchèque et en hongrois.
Son théâtre de l’engagement et de l’envol convoque la sensibilité et l’intelligence du lecteur.

Nature morte dans un fossé

Nature morte dans un fossé

Nature morte dans un fossé

/De Fausto Paravidino.
/Mise en scène/François Chevallier/Addition Théâtre (Atelier 10 par 10).
/AvecLudivine Anberrée, Guillaume Bariou, Virginie Brochard, Christophe Gravouil, Alan Masselin, Léon Napias, Nicolas Sansier, Erika Vandelet.
/Assistante à la mise en scène/Pascaline Gauthier
/Dramaturgie/Christophe Gravouil

/Scénographie et costumes/Anne Pitard
/Création lumières/Erwan Tassel
/Régie générale/Thierry Deschamps

/Historique/

« Jeune fille blanche, nue, morte assassinée, ça fait scoop et avec les scoops on bosse mal ».
Fausto Paravidino nous raconte un fait-divers à travers les regards successifs des proches et des moins proches de la victime, une galerie de portraits hauts en couleur.
L’inspecteur : « Salti, comme saleté mais avec un i » mène l’enquête sous pression des médias, du préfet, de ses collègues, de sa femme et de son ulcère à l’estomac.
Sur le plateau, le D.J., roi de la nuit, règne en maître. Il distribue les rôles, les yaourts et le ketchup, sert des coups à boire, fait tourner les pétards et danser tout le monde.
La morte, la victime dont on parle tant, écoute, trop tard, ce qu’on ne lui a jamais dit en face. Les autres témoignent …

/La pièce/

Un patelin paumé entre Gênes et Milan. La nuit. Boy rentre de boîte. Emboutit la voiture dans un arbre. Descend, fait quelques pas, et découvre, dans un fossé, le cadavre de la jeune Elisa Orlando. La fête endiablée commence. L’enquête, menée par un vieux flic en crise et deux affidés pas trop futés, met à nu parents dérivant, dealers et teenagers, flics, putes et pègre. Nature morte dans un fossé décrit avec une précision médicale un monde où l’argent et la misère font couler sang et boue, sperme et sueur, larmes et vomissures.

L’auteur, armé d’une connaissance solide de cet univers, fait la satire d’une jeunesse sans repères éthiques, logiques ou politiques. Une satire qui se lit comme le meilleur des polars. En dénonçant les travers de son monde sans acrimonie, en faisant un poème de sa colère, en refusant de disjoindre morale et politique, Paravidino marche sur les traces de Goldoni et de Dario Fo.

/L’auteur/

Metteur en scène et musicien, il collabore depuis 1989 avec la chorégraphe mancelle Marie Lenfant sur plus de vingt créations. À partir de 1997, il travaille pour plusieurs projets avec l’équipe du Théâtre de l’Ephémère.
Il participe à des créations avec le NTA d’Angers, le Théâtre Bascule, la Compagnie Non Nova et anime des stages et des ateliers autour de textes de théâtre contemporain aux Conservatoires de Nantes, du Mans et au Théâtre d’Auxerre.
Dans L’Atelier DIX par DIX, il met en œuvre une approche scénique empreinte de ces deux domaines complémentaires que sont le sensible du geste et le sens de l’écrit.